mardi 1 avril 2008

Les fondamentaux

Il y a des week-ends comme ça où on oublie qu’on est à l’étranger lorsqu’on pratique à nouveau ses activités favorites.


Le vendredi soir a commencé par un apéro musclé autour de plusieurs parties d’Uno. Nous devions bien être 8 à s’entasser autour de la petite table de la cuisine du 4ème étage de la résidence. Défis en tout genre, tout est prétexte à boire et on ne peut pas dire que je n’ai pas fait honneur à mon pays en relevant bon nombre de challenges… Evidemment, nous ne pouvions pas restés cloitrés dans cet endroit exigu mais très chaleureux tout de même. Direction l’Empire, boite apparemment pas mal fréquentée. Ne me demandez pas ou c’est exactement, je ne saurais pas y retourner. Je me suis contenté de suivre la troupe, un coup de métro à droite et un coup de tram à gauche et nous voilà dans l’arène. Le dancefloor est bien animé dans les deux salles. La soirée se passe et nous nous dirigeons tranquillement mais sereinement vers un bon 6h30. Ca faisait bien longtemps que je n’avais pas fait de fermeture. Tradition oblige, halte au Burger King, le roi du burger ! Couché au petit matin soit 7h30 alors que le jour s’était déjà confortablement installé…


Le problème de ce genre de soirée, c’est que le lendemain, tu gardes les yeux collés toute la journée, j’ai donc regardé la journée de foot allemand avec les collègues avant d’aller faire un peu de shopping. Je ne peux pas trop me vanter d’avoir été productif ce jour-là. Le lendemain, soit dimanche pour ceux qui suivent, 25°C sous un soleil radieux ! Direction l’Englischer Garten pour la ballade dominicale tels de vrais münchener que nous sommes. En effet, nous n’avons pas été les seuls à avoir envie d’aller dans ce parc. Le monde présent au biergarten nous a empêchés de savourer une bonne wiessbier en plein soleil. Que nenni ! Le café Munich fera l’affaire…


Et comme chaque dimanche depuis 2 semaines (!), poker chez Flo. Je suis bien content de garder la main pour pouvoir plumer mes clermontois en rentrant. Bref, 2 parties plus loin, un carré d’as et quelques bluffs me permettent d’empocher 10 euros. Ouf, je pourrais manger ce soir ! Cette histoire a quand même duré jusqu’à minuit.
Hier soir, j’avais un match de prévu. Beau terrain, bonne équipe adverse, grosse motivation de ma part, toutes les conditions étaient réunies pour bien s’amuser. 5min de jeu et un de mes coéquipiers se casse la jambe. Pompiers et tout le tralala, du coup plus personne excepté moi voulait reprendre le match. Direction le vestiaire pour la douche. Paye ma frustration. On a tout de même compensé en finissant dans un bistrot munichois à philosopher sur les joies de l’expatriation …


Aujourd’hui est quand même un jour à marquer d’une craie blanche puisque j’ai enfin obtenu le logiciel me permettant vraiment de bosser. Maintenant plus d’excuses pour glander.


PS : 25 aout-16 janvier, SF me voici !

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