Un petit post aujourd’hui puisque ma vie munichoise tente à se normaliser. Finis les déboires avec l’administration où le travail. Je commence à faire partie du paysage…
Ma satisfaction personnelle est quand même mon niveau d’allemand qui progresse au fil des jours. Je vois la différence avec les premiers temps où il me fallait un ¼ d’heure pour sortir 3 mots et où je subissais complètement les réunions de travail. Sans soutenir de débat philosophique sur le système politique allemand, je commence à m’en sortir plutôt bien. Je comprends quasiment tout et je m’exprime de mieux en mieux. Pour preuve, je renseigne des gens dans la rue. Je n’ai pas perdu pour autant mon accent puisque ils me remercient en français mais ça fait plaisir de prendre part à la vie sociale! J’ai été invité par l’intermédiaire de mon pote Mike à un anniversaire et je me suis surpris à échanger librement avec les gens sans avoir de grosses difficultés d’expression comme cela aurait pu être le cas auparavant. Je suis loin d’être bilingue et je le serais probablement jamais mais je pense avoir acquis le minimum vital pour vivre correctement chez les germains et j’espère encore progresser…
Ce week-end, mes amis les plus proches, Mike et Jan étaient rentrés chez eux mais je me suis bien occupé quand même. J’en ai profité pour découvrir des coins que je n’avais pas visités proche du centre-ville lors d’une bonne balade le samedi aprem. Et puis mes autres copains de la résidence sont venus me chercher pour retourner à la Frühlingfest en début de soirée. J’ai donc eu droit à une nouvelle démonstration de force bavaroise toujours aussi marante. Cette fois, j’ai appris les paroles de certaines chansons pour pouvoir mieux trinquer !
Mon dimanche s’est résumé à un match de foot avec les bleus du FC Tricolore. Victoire 2-1 alors que j’ai trouvé deux fois la transversale. Black day ! Un autre petit événement s’est produit également. J’ai mangé mon 1er dürüm munichois. Cette variante du kebab était jusqu’alors introuvable,chose plutôt surprenante avec l’importance de la communauté turc sur le sol allemand . J’en avais seulement mangé lors de mon stage au goulag à Chemnitz. C’est en allant chez le coiffeur la semaine dernière que j’ai trouvé un turc qui en vendait. Le comble est qu’ils sont 2 côtes à côte à en vendre. En rentrant du match bien crevé, j’ai pu apprécier tout content ce cher dürüm (prononcer douloum en roulant les « r » !).
Suite au prochain épisode. Servus !
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