Chose bien agréable en Allemagne, le vendredi saint est férié, ce qui me laisse 4 jours consécutifs de repos… J’en ai donc profité pour inviter Vincent et Nico, histoire de passer un peu de temps ensemble et leur faire découvrir Munich. La seule inconnue restait la météo qui ne s’annonçait pas forcément clémente. Nous l’avons bien constaté vendredi puisqu’il a plu toute la journée. Malgré que beaucoup de choses soient fermées en ce jour de repos, nous avons quand même réussi à nous réfugier dans le musée BMW. Petite balade entre les M3, formule 1 et motos de la firme bavaroise pour essuyer les averses récidivistes et nous avons fait une petite escapade dans le parc olympique avant de rentrer à la résidence.
Comme tout était trop simple, Peter, le gars inutile qui fait office de concierge, vient me trouver en me disant que mes potes doivent payer pour dormir dans ma chambre. T’as raison l’ami! Je lui ai donc sorti qu’ils dormaient à l’hôtel, ne voulant pas ouvrir ma chambre devant lui et lui montrer les tapis de sol et autres duvets en vrac… Le type s’est contenté de mon bobard et nous a foutu la paix. Comme la balade nous a ouvert l’appétit, je me suis lancé dans un chili pour satisfaire mes hôtes ! Le souci en Allemagne est qu’ils ne connaissent pas les ouvertures faciles avec les boites de conserves. Faut donc s’équiper de son ouvre-boite. Jusque là rien d’extraordinaire, mais en réalité, on ne trouve pas de système tout simple comme chez nous. Ici, il faut posséder un vrai appareil de torture. On a mis 20min à comprendre le fonctionnement de l’engin pour ouvrir 2 boites de haricots rouges mais on s’est quand même bien fait plaisir avec nos assiettes.
On prend des forces liquides pour affronter les nuits fraiches de Munich et nous voici dans le « PartyBus », car-boite qui nous emmène à la Kultfabrik et plus particulièrement à la Kalinka, boite que l’on m’a « chaudement » recommandée. Par contre, le videur a voulu que je parle à sa main donc on s’est rabattu sur le Living 4 et une autre boite « Ouech-ouech » mais on ne le savait pas à l’avance. On s’est quand même bien marré, un peu moins quand on a attendu une demi-heure le 1er métro, mais globalement satisfaits de notre soirée.
Le soleil avait prévu de se montrer samedi, nous en avons donc profité pour visiter le centre-ville et le parc voisin. Chose incroyable, nous avons marché pendant une heure et demie pour manger un dürum (c’est comme un kebab mais en mieux) sans en trouver un seul. Pourtant, les turcs, ce n’est pas ce qui manque ici… On s’est donc rabattu sur la plus traditionnelle « Curry Wurst ». J’avais été dans une boite sympa y’a 2 semaines, et vu que ce week-end, les consos y étaient moitié-prix, on a décidé d’aller enflammer le dancefloor du Pure Club. Histoire d’éviter la queue, on se pointe après le rush de minuit, soit 2h du mat, normal, faut le temps de préchauffer. Mais encore une fois, on a mangé une porte, le videur a voulu qu’on parle a sa main. Ma réputation en vraiment prit un coup ! La raison était que l’endroit était archi plein. Tant pis, on est rentré saoul la neige (!!!) jusqu’à la résidence pour tomber dans nos lits comme des pierres.
Nouvelle visite le lendemain du château de Nyphenburg puis éducation bavaroise dans une taverne bien locale le soir. Le serveur en a profité pour nous brancher foot et nous a déclaré sa flamme pour Ribéry en le comparant à Zidane. Mon chauvinisme m’a quand même poussé à réagir en lui répondant que le nouveau Zidane portait comme lui le n°10 mais jouait à l’OL… Bien sympa quand même notre ami bavarois. On a finit le séjour par la visite aujourd’hui du « Deutsch Museum », le plus grand musée du monde dédié à la technique et aux sciences. Et on peut dire que ça valait le coup, pour 3€ nous avons passé toute la journée à jongler entre l’astronomie, la mécanique, le béton et j’en passe…
Tout ceci pour dire que ces 4 jours sont passés bien vite et qu’il me reste encore pas mal de choses à voir ici. Tant mieux, j’y suis pour encore 4 mois.